7 mai 2008
Les pralines
Au printemps dernier, quelques jours avant de décéder, ma mère avait acheté des pralines pour Alice et Manon. Nous devions fêter Pâques ensemble. Un an après, elles sont toujours serrées dans leur sachet, aujourd’hui périmées. Chaque jour je les vois et chaque jour, je pense à les jeter. Pourtant, une fois posées au creux de mes mains, je les regarde et pense à ma mère et à son sourire pour ses petits-enfants. Le temps passe et le souvenir de leur grand-mère s’estompe inexorablement. Ces pralines sont la dernière marque d’affection, une trace tangible que je ne peux me résoudre à effacer…
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